Source: worldfootball.net |
Les
footballeurs actuels savent nous distraire, c'est une certitude. Pas
une semaine ne passe sans qu'un tabloïd anglais ne révèle un accident de
feux d'artifices de Balotelli, une partie de jambes en l'air de Rooney
ou une séance de tir organisée dans le centre d'entrainement de Chelsea
par Ashley Cole. Ça nous fait marrer disons le, mais on se demande
pourquoi les footballeurs vont chercher si loin pour faire parler d'eux
alors que la solution est là, à portée de main. Tuncay Sanli et Phillip Cocu l'ont bien compris, pour faire rire les copains il faut avoir un nom de merde. Et on peut dire que certains nous ont gâté.
José-Karl Pierre-Fanfan
Si
Céline Dion et Vincent Pérez avaient eu un fils, nul doute qu'il
auraient trouvé un nom de ce genre à leur progéniture. JKFP aurait donc
pu être plus malchanceux. Mais ne souhaitons pas de malheur à Vincent
Pérez, et parlons de notre ami José-Karl. Premièrement, il n'est ni
portugais, ni allemand, ni aventurier, ni clown même, rien du tout, il
est footballeur. Il déteste les fleurs, la haute couture et le béton, et
les gens en général alors arrêtez tout de suite de lui faire des
canulars téléphoniques. De toute façon, vous ne risquez pas de trouver
son nom dans l'annuaire, et en plus il a prévu le coup, il n'a que des
prénoms (Si Fanfan ça passe, je suis désolé si on accepte Djibril,
Fanfan ça passe. Ah on n'accepte pas Djibril? Au temps pour moi). On
remarquera que ses parents ont tenté un prénom à consonance germanique
pour un peu plus de fantaisie, au cas où le reste ne suffise pas.
Inhumain.
Ulrich Le Pen
worldfootball.net |
Pas
évident de faire carrière dans le football avec un nom comme ça, disons
le clairement. D'ailleurs disons le aussi, pas évident de vivre avec un
prénom comme ça: difficile d'aller à l'école tous les jours sans se
faire caillasser quand on s'appelle Ulrich. La logique aurait voulu
qu'avec un tel prénom, le petit deviennent la risée de ses camarades et
passe tous les matchs dans les buts (ou à la rigueur qu'il fasse du
cyclisme). Mais l'homme est combatif, il est devenu milieu offensif.
N'oublions pas qu'il est également difficile d'effectuer un déplacement à
Créteil quand on s'appelle Le Pen, ou plutôt d'en revenir. Pourtant le
joueur a survécu et s'est même offert une petite Coupe de la Ligue avec
Strasbourg. En fait c'est ça: Ulrich Le Pen, c'est un nom de Coupe de la
Ligue.
Dieumerci Mbokani
Monsieur et Madame Mbokani, qui apparemment sont assez portés sur la bouteille, ont un enfant, comment l'appellent ils? Dieumerci. Si ce n'est pas une bonne blague, ça y ressemble. Mais franchement, à quoi ça sert de commenter un nom pareil? Malgré ce prénom prétentieux, Dieumerci est quelqu'un de très simple, il ne se la joue pas du tout star. Tu m'étonnes. Et Dieumerci son deuxième prénom est plus facile à porter. Ah non en fait c'est Dieudonné. Je ne vous colle pas mon poing sur la figure?!
Jean-Luc Sassus
ladepeche.fr |
S'il
existait un ballon d'or des noms de merde, Jean-Luc ne serait sans
doute pas loin du podium. Un nom de personnage des petites annonces
d'Elie Semoun ou d'acteur de films pour adultes non consentants; vu la
tête du client il a choisi son camp. Dieunemeremercipa cette fois-ci a
dit: "Toi tu t'appelleras Jean-Luc, et pour que ce soit plus dur encore
ton nom de famille sera Sassus. Et puis comme je ne t'aime vraiment pas
tu seras très vilain. Et célèbre, pour que tout le monde puisse se
moquer de toi. Mais comme je suis Dieu et que je dois être un peu gentil
tu seras un bon joueur de foot. Non? Bon ben non tu seras mauvais." Le
Christian Labit du foot, sans la carrière internationale.
Kakà
Ricardo
Izecson dos Santos Leite avait toutes les qualités pour réussir où il
voulait. Beau, intelligent, riche, sympathique, etc. Mais, preuve que
l'humour de Jean-Marie Bigard s'exporte jusqu'au Brésil, quelqu'un a
décidé de le surnommer caca. Même Marc Planus peut se moquer de lui.
Bref, le coquin est devenu joueur de foot: du pain béni pour Thierry
Roland. Oui alors on pourrait dire qu'il est amusant de voir Kakà dans
le rond central ou sur le ballon, Kakà nerveux, Kakà déshydraté ou tout
mouillé. Si on était un peu lourds on pourrait se demander comment les
dirigeants du Real Madrid ont pu débourser 67M€ pour un simple Kakà (ces
derniers n'étant pas les derniers quand il s'agit de faire des
calembours, ils imaginaient sûrement avant tout le monde une équipe
composée de Pepe et Kakà). On pourrait tomber dans la blague facile et
se remémorer que le joueur, souvent critiqué pour son niveau de jeu
insuffisant, a toujours été défendu par Mourinho, qui rappela qu'"un bon
Kakà demande de la patience". Et nous de confirmer que Kakà revient de
loin mais qu'il a bien digéré tout ça. On pourrait se souvenir que lors
de la saison 2007, Kakà était sur le trône, remportant le Ballon d'Or.
Mais ce n'est pas le ton que nous voulons donner à ce blog, et nous
respectons Kakà pour ce qu'il est: solide (même si parfois un peu mou).
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